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Photo du rédacteurPandi Po' Family

Le DEPART !

Dernière mise à jour : 25 juin 2019

Le jour J tant attendu : notre départ de la France, direction MONTREAL !

Retour sur le 16 Juin, une journée sportive riche en émotion ..

La journée avait commencé tôt vers 6h pour finir les dernières valises..

Oui, oui malgré le fait que l'on ai anticipé au max du max les mois précédant, il y a toujours le petit bazar de dernière minute, les dernières affaires que tu veux emporter mais que tu ne sais pas où mettre et les indispensables de la nuit : doudou, veilleuse ..

Nous avions acheté nos billets en classe club chez Airtransat ce qui nous a permis d'avoir 2 valises soute + 1 valise cabine + 1 sac à main par personne. Au final on a du la veille rajouter une 9e valise pour pouvoir emmener tout ce qu'on voulait (160€ le rajout de celle la..)




Nous sommes prêts donc avec nos 9 valises soute, 4 valises cabine, 4 sacs à dos, 1 sac à langer, 2 poussettes et la cage de Jessy direction l'aéroport Lyon St Exupéry.

Pour nous accompagner, nos parents respectifs, de 2 nos soeurs, beau frère, et nos amis : parrain et marraine d'Andrea.

Tout ce petit monde n'était pas de trop pour nous aider avec les chariots, les enfants a gérer, l'enregistrement de Jessy a faire..

Petite séquence émotions au moment des adieux.. Des petites larmes par ci par là mais aussi des sourires, des petits mots échangés et des promesses de se revoir vite.





Nous voilà de l'autre côté de la barrière, seul cette fois avec les deux petits qui fatiguent déjà et nos 4 valises cabines et 4 sac à dos, sac a langer sur l'épaule.

Porte bébé indispensable, les poussettes ont du partir en soute..

Chargés comme jamais on franchit l'étape de la douane avec les scanners.

On a du sortir chaque produit bébé : biberon, petit pot, compote.. pour être analyser ainsi que tous les appareils électroniques des valises : disques dur, lecteur dvd, ordinateur, clés usb..

Le temps défile assez vite. Nous avions décidé de nous enregistrer assez tard afin "d'embarquer" Jessy au dernier moment. On rassemble vite (trop vite) nos affaires direction l'embarquement. Pas le temps de souffler une seconde, on parcours les couloirs rapidement jusqu'au comptoir Airtransat.

Etant en classe club, on a le droit de monter les premiers dans l'avion. Déjà tout essoufflé et transpirant par le poids des deux enfants et des valises on monte dans l'avion et la 1ere catastrophe : Steve fait tomber par terre la liasse de carte d'embarquement et de passeports..

Son passeport tombe entre l'avion et le couloir et se retrouve sur le tarmac plusieurs mètres en dessous..

Le steward qui assiste à la scène est aller très rapidement à notre secours récupérer le fameux document.

On s'installe sur nos sièges et la LE DRAME, on réalise que nous n'avons plus le sac à langer !


En panique j'en parle aux hôtesses de l'air qui passe de suite le message aux équipes de l’aéroport. Plusieurs personnes partent à la recherche du fameux sac et moi je commence à réaliser. Je pense à tout ce qu'il y a dedans pour affronter les 8 heures d'avions : les jeux que j'avais acheté mais surtout le nécessaire pour Andrea, couches, biberons, doliprane, sucette, doudou...

Les minutes me paraissent une éternité. Je vois que les portes sont en train de se fermer et toujours pas de sac à langer.. Je scrute déjà les parents dans l'avion et je m'imagine aller demander à chacun d'entre eux de m'aider en me donnant des couches.. 8 heures, c'est qu'il en faut des choses pour un bébé. Cela veut dire aussi passage à l'immigration, douane, récupérer les valises donc on rajoute bien 3h à ça.


Ma tête bouillonne, j'ai déjà les larmes aux yeux en pensant à la couche de ma puce déjà bien pleine que je n'ai pas eu le temps de changer, à sa peluche qui l'aide à faire dodo chaque nuit qui est dans le sac, à la casquette adorée que mon choupi a posé dedans, au doliprane tellement indispensable en ce moment pour les maux des deux et à ses petites bouteilles de lait qu'elle apprécie tellement boire, qui me sont nécessaire pour qu'elle tête et n'ai pas mal à ses petites oreilles pendant le décollage.. Je m'en veux terriblement.. ce n'est pas possible qu'un sac soit posé comme ça sans personne autour dans un aéroport, surtout avec le plan vigipirate. J'imagine déjà mon sac en colis suspect, prêt à être explosé ou alors volé ? Mon super sac Mickey et Minnie acheté 3 jours avant. C'est vrai qu'il est beau ce sac.. c'est ça on me l'a volé j'en suis sur.


Nous sommes prêt à fermer les portes quand je vois un steward (encore le même que précédemment) qui court vers nous avec LE SAC !

Soulagement bordel !

Je me sens reboostée, chanceuse. J'ai l'impression de pouvoir franchir n'importe quel obstacle maintenant avec mon sac entre les jambes. Huit heures d'avion ? Finger in the nose ! j'ai mon sac, MON SAC, MON PRECIEUX ! Je suis prête !

(ça c'était avant de savoir ce qui nous attendait par la suite)


Le vol s'est franchement bien passé dans l'ensemble. Les petits ont dormi, j'ai même réussi à regarder la moitié d'un film (A star is born) un exploit !





Le plus dur c'est la sortie de l'avion.. un avion avec beaucoup de Français dedans et pas des plus sympathiques.. Un bain de foule, tout le monde pressé de sortir, ça se bouscule, Andrea est ecrasé contre moi dans le porte bébé, Aymerik est a hauteur de fesses (et de vieilles fesses le pauvre), il veut qu'on le porte mais clairement on ne peut pas avec tous les sacs. Dans la précipitation, il a peur de l'escalator et ne monte pas au bon moment, il tombe. Mon pauvre choupi se fait un peu mal, il pleurs, les gens ne nous aident pas. J'entends des personnes passer a côté qui disent "mais qu'est ce qu'il a a pleuré ?!" ben il s'est fait mal le pauvre !! On se sent impuissant et déjà fatigué, on prend notre mal en patience, Steve se charge comme une mule pour le porter en plus des autres sacs.

Toujours ce banc de foule, des poissons dans un filet, comme si la sortie n'était pas prévue pour tout le monde. Décidément je ne comprends pas cette mentalité..

On arrive enfin à l'immigration, enfin dans la queue puis ensuite on arrive à une borne qui nous posent des questions, nous prend en photo et on nous envoie dans le bureau de l'immigration. On nous annonce 1h/1h30 d'attente..

Les minutes puis heures défilent, les numéros ne bougent pas enfin si mais pas le notre ! On pense à Jessy qui doit nous attendre quelque part dans sa cage dans l'aeroport.. Pas de possibilité d'aller la voir..

Les gens s'impatientent, râlent, gueulent.. Les agents de l'immigration n'ont pas l'air commode. Ils entendent la conversation d'un homme qui se plaignait, ils le recadrent. On se rend compte qu'on ne rigole pas ici. Clairement, ils ont le pouvoirs, nous on a rien. Patience encore et toujours.. Les enfants ont faim, il n'y a pas la possibilité d'acheter quoi que ce soit. On attend encore et toujours, on prend sur nous, on est tous claqué. Avec le décalage, il est 1h30 du matin pour nous.

Après 2h40 d'attente, c'est enfin notre tour ! On part avec mon visa de 2 ans, idem pour les enfants et visiteur 6 mois pour Steve. Il faudra qu'on fasse dans quelques semaines "le tour du poteau" pour lui faire valider un visa équivalent au mien.

On peut enfin aller chercher Jessy !





On part en quête du tapis avec nos valises, notre vol n'est plus affiché, on a mis trop de temps à l'immigration..

On cherche, on questionne et on trouve enfin nos valises sur un tapis qui ne bouge plus..

Des valises sont coincés dans l'arrondis, un endroit où on a pas le droit de circuler, Je demande de l'aide à un agent, Steve quand à lui part à la recherche de Jessy. Personne au comptoir, Jessy était seule dans un coin.. Génial.. l'essentiel c'est qu'elle à l'air d'aller bien.

Nous nous retrouvons donc avec notre 3 chariots de valises et nos 2 poussettes et seulement nos 4 bras.. et la on se dit "mais comment on fait ?"





Je demande à l'assistance d'Airtransat si quelqu'un peut venir nous aider "oui, oui.." puis on attend encore et toujours, bref, on décide de se débrouiller tout seul.

On arrive du côté des douanes avec notre chargement digne d'Harry Potter. On se retrouve dans une file ultra longue en forme de serpent. Vous savez la queue ultra étroite qui part un coup à gauche, un coup à droite, puis encore à gauche..

Je vous laisse imaginer notre périple avec les deux enfants qui pleuraient en plus et la chienne qui voulait sortir et notre 1er virage.. et la LE DRAME !

Ouais on se doute du résultat..

Un chariot qui se renverse, celui avec Jessy, des affaires qui s'étalent au sol, la poussette d'Aymerik qui bascule (oui encore lui le pauvre décidément) = un hurlement des enfants, un chien appeuré, des parents au bout nerveusement (je rappelle les 8h d'avions + 3h d'immigration), le décalage, voila le combo gagnant.

Un douanier ultra sympathique est arrivé à notre rescousse. Première rencontre bienveillante à notre égard. Il nous a aidé, nous a fait passer devant tout le monde, nous a installé sur un côté et il a décidé :

1/ de ne pas nous faire attendre plus longtemps pour Jessy, nous n'avons pas présenter les papiers ni régler les frais (35$)

2/ de ne pas contrôler nos valises

3/ de nous accompagner directement jusqu'à la porte de la sortie en nous aidant avec les chariots

4/ de nous souhaiter la bienvenue au Canada


Cet homme est arrivé sur notre chemin au bon moment, au moment ou tu te dis mais qu'est ce qu'on a fait ?

Au moment ou tu te dis, mais pourquoi je n'ai pas payé le billet à un de nos parents pour nous aider ? mais pourquoi avoir pris 9 valises ?

Je crois au destin, rien n'arrive par hasard. Avec son aide si précieuse, il nous a mit dans l'ambiance canadienne. Celle où les gens sont sympathique, courtois et surtout bienveillant. Rien à voir avec nos passagers Français à côté de nous, individualiste, qui tournais le regard lorsque nos affaires sont tombés ou qui râlaient parce nos enfants faisaient du bruit, s’impatientaient.


Arrivé dans le hall, Steve est parti prendre une navette pour aller récupérer notre minibus (indispensable avec notre chargement) et je suis restée avec les deux petits. Un homme qui attendait des amis, nous a aidé le moment venu, pour charger dans la voiture. Deuxième personne accueillante. Il nous a proposé spontanément.

Non, on ne rêve pas, on y est, on est au Canada !


Voilà pour notre expérience "arrivée". C'était sportif, intense mais nécessaire.

Et surtout ça valait le coup.




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LE DÉCLIC

3 Comments


Sarah Seigle
Sarah Seigle
Jul 08, 2021

Eh ben quelle aventure !!! En effet cela as du être sportif, ce sera notre tour cet automne avec 2 enfants, 8 valises en soutes et 4 en cabine... J'adore vous suivre merci à vous pour tous ces partages ! Sarah

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Valerie Boyer
Valerie Boyer
Jul 26, 2019

admirative de vos tenacités !j'adore te lire ; quel talent! vive les reves


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Ju Ly Lu
Ju Ly Lu
Jun 26, 2019

Bonjour, Où vous êtes vous établis du coup ?

Effectivement l'ambiance canadienne est là pour nous faire du bien.

Bonne installation

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